Tableau de marche

 

Polynésie:

Entrée dans le lagon des Gambier par le NW

 


L'archipel des Gambier est un peu en dehors de la route pratiquée par la majorité des bateaux de voyage. C'est pour cette raison qu'on y trouve encore une certaine tranquillité. (*)

Le tableau de marche ci dessous indique la route à suivre pour rentrer dans l'archipel par la passe du Nord Ouest.
Les points de route ont été choisis pour passer à proximité du balisage qui est noté sur les cartes. Ce balisage change ou disparaît sans être toujours remplacé. Nous n'avons pas vu toutes les bouées indiquées mais elle vont peut être être remise à leur place. En tous cas, bouées ou non,  en suivant les points de route, on arrive à destination... C'est le principal

Les numéros de PR correspondent avec l'autre tableau de marche: Entrée dans le lagon des Gambier par le Sud Est. Vous pouvez donc saisir tous les PR dans votre GPS en les appelant par le N° que nous leur avons attribué. Les PR communs serviront aux deux routes.

 

Pour une bonne compréhension, commencez  par Voir les explications de lecture d'un tableau de marche.

De

Route vers Désignation Cap Vrai Distance en mille Commentaires Dangers
  1
0°45' S
90°18' W
Puerto Ayora sur l'île de Santa Cruz au Galápagos     On peut  évidemment venir de n'importe où du large, du Pérou ou du Chili. On a pris ce point là qui correspond à notre voyage A la sortie de Ayora, bien  arrondir les récifs qui débordent la pointe et passer à vue les îles au large de Isabella
1 2
22°15' S
133°10' W
Point de route d'atterrissage à l'extérieur des bancs et récifs 240 2816   Aucun, on arrive du large
2 4
22°58' S
135° W
Nord Gambier 247 110 On passe entre les bancs Bertero et Minerve pour atterrir à 2 milles de l'extrémité N du récif barrière de l'archipel des Gambier Faire une route assez précise entre les bancs. A l'approche, ne pas faire route sur ce PR avec un cap supérieur à 270°
4 5
23°04' S
135°02' W
A l'W de Tenoko 197 6,3 On contourne le récif barrière qui se termine par le motu Tenoko On reste à un bon mille de la barrière de corail
5 6
23°06,45' S
135°02,65' W
Entrée de la passe de l'Ouest 194 2,5 A la fin de cette route on rejoint des fonds de huit mètres. On se place sur l'alignement de la passe: Le plus pic de l'île Akamaru au 122°. On contourne largement des fonds qui remontent à 3 mètres sur bâbord à la latitude 23°06' S.
6 7
23°07,40' S
135°01' W
A1 - A2 122 1,8 On passe entre les bouées de chenal A1 et A2  
7 8
23°08,30' S
134°59,80 W
Ganoa 129 1,4 On passe au large de la pointe Ganoa en restant dans des fonds de plus de 20 mètres  
8 9
23°08,45' S
134°58,75' W
A3 99 1 On se dirige vers la bouée A3 qu'on laisse à tribord. Elle marque le banc Sainjon et c'est le début de la route balisée jusque Rikitéa Bien longer la cote sans s'en rapprocher
9 10
23°08,21' S
134°57,70' W
A7 76 1 0,4 mille après le début du tronçon on passe entre les bouées A4 et A5. On continue vers la bouée A7 qu'on laisse à tribord A7 marque le banc Tokarere sonde de 1,1 mètre d'eau. Laisser la bouée rouge A6 à bâbord.
10 11
23°08' S
134°57,40' W
A8 53 0,3 On vise la bouée rougeA8 qu'on laisse à bâbord  
11 12
23°07,80' S
134°57,30' W
Le seuil d'Aukena 25 0,2 On passe au dessus du seuil au meilleur endroit en laissant le piquet rouge à bâbord. On continue vers le Nord en laissant un deuxième piquet rouge à bâbord  
12 13
23°07,20' S
134,57,38W
Grosse bouée rouge d'entrée de la passe de Rikitea 353 0,6 Rejoindre la bouée rouge et tourner de 90° pour suivre le chenal  entre les piquets verts à tribord et les piquets rouges à bâbord jusqu'au mouillage  En dehors du chenal, il n'y a pas d'eau du tout.
13 14
23°07' S
134°58' W
Mouillage de Rikitea   0,7 Le mouillage se fait dans des profondeurs de 12 à 15 mètres sur un fond mélange sable et vase de tenue moyenne. La première fois qu'on arrive, il est impensable de prendre de nuit le chenal non éclairé qui va du PR 13 à la zone de mouillage

Nous sommes rentrés de nuit jusqu'au point de route numéro 13 avec une belle pleine lune qui éclairait parfaitement les endroits ou la mer brisait sur les têtes de corail affleurant. La lumière était telle que nous avons même vu des différences de profondeur d'eau. Parties sombres avec plus de 15 m d'eau et parties plus claires sur fond de sable à moins de 5 mètres. Mais nous avons été incapable de repérer le cheminement, avec ses quelques virages entre les piquets, du chenal d'accès au mouillage près de la cote de l'île de Mangareva. Il était 4 heures du matin, nous étions fatigués par 23 jours de traversée, nous avons donc cherché un autre endroit pour mouiller.  A partir du PR 13 on est remonté d'environ un quart de mille vers le Nord puis, un œil sur le sondeur, un œil sur la mer, on a quitté les profondeurs de 25 m pour arriver sur un petit plateau de sable à une profondeur 5 mètres.  Le bonheur. L'ancre est tombée au PR  23°06,835' S - 134°57,355' W et nous avons dormi jusqu'au petit matin. De jour tout devient limpide et on rejoint sans problème la zone de mouillage le long du village de Rikitea.

Note:  Cette petite zone de mouillage provisoire pour attendre le lever du jour est peu étendue et bordée de récifs affleurant  vers la cote. Elle peut être inconfortable par vent de N à S en passant par l'E à cause du clapot généré par le vent. Mais bon, c'est bien pratique quand même si on s'y engage avec prudence.


De jour tout devient limpide et on rejoint sans problème la zone de mouillage le long du village de Rikitea.

 

(*) Lire dans les cahiers de voyages de Banik:

 

  • La récolte des perles. Nous avons récolté des huîtres perlières au Gambier et nous avons découvert avec fascination  les plus belles perles noires du monde. Nous avons eu la chance d’être invités par un éleveur et, pendant une semaine complète, de 7 heures à 17 heures, nous avons partagé la vie de son équipe durant une récolte. Une semaine durant laquelle on a donné un bon coup de main mais c’était le prix à payer pour vivre en direct la fièvre de la récolte de l’or noir de la Polynésie.
  • "Reportage": Comment mettre en place une exploitation d’huîtres perlières: Faire grandir des huîtres qui cachent sous leur manteau un bijou, une belle perle qui ornera  un jour le cou gracieux d'une femme...  Quel beau métier! 

 

 

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