Quand
on approche par le Nord, il faut reconnaître l'île rouge haute de 35 mètres
surmonté d'un petit phare (éclat rouge 10 secondes visible à 6
milles), On laisse l'île à tribord pour longer le récif corallien qui
descend vers le Sud. Une balise rouge borde l'extrémité Est du récif (à
laisser à tribord également). Une autre balise rouge marque le Sud du
récif. Il faut la contourner par le Sud (Voir le point de route sur le
dessin).
Quand on approche par le Sud, on peu faire une route Nord vers le point de
route : 12°35,5' N - 61°24,75' W. Attention au récif isolé du grand Coi
situé à 0,6 mille au Sud du port de Clifton et qui reste invisible par mer
calme si ce n'est la balise qui marque son bord Ouest. Laissez la balise à
tribord en faisant route au Nord. (Cette balise n'est pas visible sur notre
dessin). En approchant, on remarquera, dans les hauteurs sur la pointe à
l'Ouest de l'entrée, une grande construction blanche à toit rouge. C'est l'hôpital
qui est un excellent amer. Ne vous approchez pas de la côte au pied de cette
pointe.
Ensuite il suffit de passer entre les balises rouge et verte qui
marquent l'entrée de la baie au point de route: 12°35,57' N - 61°24,84' W.
Une route au 325° mènera vers le village dont on remarquera le bâtiment
jaune de la douane. Ceux qui connaissent filerons tout de suite à droite vers
l'île verte.
Un
gros récif est planté au milieu de la baie et "mange" la moitié
de la surface disponible au mouillage. On peut se mettre sur ancre, cul à
quai en face de la ville. Il y a également les pontons de Anchorage Yacht
Club au Nord de la baie. Nous préférons pour notre part laisser Banik libre
sur son ancre. Le mouillage le plus sympa est à proximité de l'île verte
qui est couronnée de sa touffe de cocotiers. Un gars a construit sa petite
maison là. Il a l'air vraiment bien. S'il y a de la place, nous mouillons non
loin de la plage du chantier naval. A cet endroit, on a pas trop de distance
à faire contre le vent et le clapot dans une annexe fort chargée au retour
d'un gros ravitaillement réalisé au marché.
Le
village est sympathique avec des petits resto et des bistrots. On peut s'y
ravitailler dans les épiceries et au marché. Le mouillage est souvent
encombré de nombreux voiliers. C'est une escale pratique pour les équipages,
car il y a une liaison aérienne avec la Martinique.
Extrait
de notre journal de voyage:
Mardi
28 mai 1996: Nous quittons Mayero de bon matin vers l' île de
Union toute proche. C'est dans le port de Clifton que nous trouverons les
autorités pour faire notre entrée dans les Grenadines de Saint Vincent. Il
est temps cela fait 2 jours que nous sommes à Mayero en clandestins. Pour
les plaisanciers, toutes les formalités, la douane et l'immigration,
se trouvent dans le petit aéroport construit en partie sur la mer et le
long de la baie. Nous y trouvons des français qui prennent l'avion
taxi jusqu'en Martinique. Nous leur confions les devoirs des enfants avec
mission de les poster à leur arrivée. La poste dans les Grenadines est
fiable mais très lente... Nous pratiquons souvent cette possibilité de
confier notre courrier à des touristes qui rentrent en France. Bien entendu
nous leur donnons les enveloppes ouvertes pour qu'ils voient ce qu'il y a
dedans et n'aient pas de craintes à passer les frontières avec un paquet
remis par des inconnus. Quand nous leur expliquons qu'il est important pour
le CNED de recevoir les devoirs en temps et en heure, ils ne refusent jamais.
Notre
première visite est pour le bassin aux requins chez Anchorage Yacht club.
Nous l'avions promis aux jeunes. Nous avons été impressionnés par la
promptitude de ces petites bêtes à se jeter sur les poissons morts que le
restaurateur leur jette. Nous allons faire quelques
courses dans le village, surtout des fruits. C'est la pleine saison des
mangues et nous nous régalons de ces fruits juteux. La marchande, sur le
bord de la route offre une grosse mangue Julie en plus pour Nathalie. C'est
vraiment sympa car elle adore ce fruit. Le midi, à l'ancre dans le lagon de
Clifton, nous mangeons le reste du Wahoo mélangé à un féroce d'avocats.
Nous partons tranquillement après la vaisselle vers les fameuses Tobago
Cayes, souvent décrites comme les plus beaux mouillages des Antilles. Ces
îlots sont à peine à quatre milles d'ici...
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