Petits trucs en vrac du mois de décembre 2012:

 

Voici listés sur cette page quelques petits trucs. Chacun de ces trucs ne justifie pas à lui seul la rédaction d'un gros article. Alors nous n'en parlions pas... Mais ils sont utiles tout de même et puis ça peut donner des idées... Alors les voici en vrac:

On commence par une astuce qui nous a été envoyée par un de nos lecteurs.




Du bon usage de l'alcool dénaturé: 

-----Message d'origine-----
De : GaiTemps Cloutier [mailto:xxx@yahoo.ca]
Envoyé : mercredi 3 octobre 2012 03:54
À : Contact Banik
Objet : Les Ridoirs!!

 

 

Bien le bonjour, je souhaites de tout cœur que vous soyez en pleine navigation... Je suis tombé sur votre site ce matin et il m'a été très utile en confirmant ce que je voulais faire avec mes ridoirs, soit les nettoyer.
J'ai utilisé de l'alcool dénaturée, je trouve que ça sent meilleur, ça pollue moins, c'est moins dure sur les mains et c'est un meilleur solvant que le Gasoil, ça dissous à peu près n'importe quoi, je l'utilise pour nettoyer avant d'appliquer la peinture, avant les collages à l'époxy et pour nettoyer l'époxy, la plupart des produits pour faire les joints tel silicone, 3M ..etc.
Bref ça remplace facilement l'acétone en moins agressif sauf comme diluant dans la peinture. Ensuite j'ai utilisé ma graisse pour winch pour graisser les ridoirs comme j'ai lu sur le site de Banik... Je vous remercie pour tous ces bons conseils et bonne navigation...Moi je suis un Canadien français en train de faire un tour du monde avec mon trimaran , un Piver de 50 ans cette année que j'ai restauré au fil des ans (ça fait 23 ans que je l'ai cet automne)... Je suis présentement à Annapolis au Maryland USA et prévoit de partir la semaine prochaine en direction du sud vers les Bahamas.... Je vous souhaite la meilleure des continuation!!! 

GaiTemps Cloutier

  Ridoirs de Banik

 

 

Le Kway d'écubier:

Sur Banik, la baille à mouillage fait toute la hauteur de la coque. Nous avons privilégié la hauteur de la baille pour que nous n'ayons pas à intervenir quand la chaine que l'on remonte s'entasse comme une colonne et non pas de façon pyramidale. C'est la particularité des chaines galvanisées, les chaines en inox ne "collent" pas et "coulent" bien en s'étalant. La baille qui descend plus bas que la flottaison n'est donc pas auto videuse.
Il faut limiter au maximum les entrées d'eau c'est pourquoi, une fois le mouillage posé, ou bien quand l'ancre est remontée, nous installons ce que nous appelons le Kway de la chaine. Ca évite principalement les entrées d'eau de pluies, nombreuses et chargées sous les tropiques mais c'est aussi pour l'eau de mer quand on remonte au près avec l'écume qui mouille le pont.
Le Kway de la chaine est un simple sac en plastique que l'on enroule en même temps autour de la chaine et de l'écubier et que l'on maintient par une ficelle. C'est très efficace. Il n'y a jamais d'eau dans le puisard... En tous cas elle n'arrive pas de là...

  Un Kway pour le guindeau de Banik
Pour les traversées plus importantes, nous désolidarisons la chaine de l'ancre et nous fermons l'écubier avec un capuchon étanche en inox.

 

Les plaques martyres sur la coque pour y fixer les anodes:

Sur un bateau en acier il faut placer des anodes réparties sur les œuvres vives de la coque. A quels endroits?  Combien? Il y a la dessus plusieurs théories que nous avions consultées à l'époque de la construction. Ca n'est pas très clair et nous en avions placé une douzaine sous la flottaison.
A ce moment là nous avions le choix entre des anodes à visser ou des anodes à souder. Des copains, constructeurs amateurs avaient opté pour les anodes à visser. Leur argument: Nous soudons une fois pour toute quelques grosses vis en inox sur la coque. Les soudures de ces vis recevront ensuite le même traitement de protection que le reste de la coque. ensuite on n'abime plus rien, on visse et on dévisse les anodes au fur et à mesure qu'elles doivent être changées.

Ce système ne me convenait pas pour deux raisons.

1) Les vis doivent de préférence être en inox sinon il sera vite difficile de monter et démonter les anodes. et je ne souhaite pas avoir de l'inox sous la flottaison à cause des problèmes d'électrolyse. Même notre arbre d'hélice est en acier noir.

2) Je sentais bien aussi qu'une fois quitté la France, j'aurai beaucoup de mal à trouver des anodes avec des trous de vis exactement au même écartement et du même diamètre... J'ai donc choisi de mettre chaque fois des anodes à souder. C'est vrai que ca abimerait la coque de souder, puis tronçonner, puis ressouder, etc, les anodes au fil des ans. J'ai donc souder dès le départ, au dessus de la coque, des plaques martyrs d'une épaisseur de 8 mm. (Le martyre c'est celui qui en prend plein la tronche sans que ça gène vraiment).
J'ai toujours trouvé partout des anodes à souder sauf à Langkawi (Malaisie) où je n'avais à ma disposition que des anodes à visser. Pas grave, il suffit de souder sur la plaque martyr, deux petits bouts de tiges filetées en acier noir. C'est le même travail que de souder l'anode et ça n'abime toujours pas la coque... au contraire de l'autre solution quand il faut déplacer les vis car rien n'est standard autour du monde en la matière...

  Anode à souder sur Banik
Anode à souder, soudée sur la plaque martyre

Anode à boulonner sur Banik
Anode à boulonner posée sur les vis soudées à la plaque martyre

 

L'eau qui perle...

Poncage de la coque de Banik
 

Avant la pose de l'antifouling, il y a un minimum de préparation à faire sur la coque. J'ai commencé par un bon coup de nettoyeur haute pression suivi d'un grattage à la spatule pour les gros coquillages, suivi par un ponçage mécanique à l'aide d'une orbitale, sans trop insister pour ne pas enlever les peintures de protection. A certains endroits il y a un peu de rouille. J'ai alors disqué et recouvert la zone par 4 couches de primaire époxy.  Avant d'appliquer un primaire d'accrochage de l'antifouling sur toute la coque, Je repasse un petit coup de papier de verre à l'eau. Ca nettoie, ça dégage les dernières aspérités et ca casse le brillant des patch de primaire mis sur les différentes zones à traiter. 
Mais une fois la coque mouillée, tout est brillant, je ne distingue plus les patchs qui ont été poncés de ceux qui ne l'ont pas été.

Un truc tout simple pour faire rapidement la différence: Je passe un coup de jet pour rincer le ponçage. La où c'est encore lisse (pas poncé) l'eau se rassemble en gouttes qui perlent. La où c'est correctement poncé, l'eau se disperse et ne forme pas de gouttes comme c'est le cas sur la plus petite des deux taches blanches de la photo.

Bons bricolages !

 

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