Réponses aux
questions:
Que
pensez vous de notre itinéraire dans les Caraïbes ?
Nous
avons 3 enfants : 8, 6, 3 ans et prévoyons de partir dans le cadre d’une
année sabbatique. Nous avons choisi un cata de grande croisière, l’Outremer
45. En juillet 2003, Martinique, descendre sur Trinidad, longer le Venezuela
jusqu’à Carthagène voir jusqu’au San Blas et remonter fin novembre sur le
Honduras et le Belize jusque fin février. Ensuite Cuba soit par le Sud soit par
le Nord… ??? Puis les Bahamas en avril, mai, juin… retour sur la
Martinique
Geoffroy de BOUILANE
Le parcours tient la route :
Jusqu’à Curaçao vous naviguerez
facilement au portant. Ce sera la
période des cyclones, mais vous ne serez jamais très loin d’un bon abri et
les cyclones sont rares à cette latitude.
Après Curaçao, vers Carthagène, il
y a une zone de grosses vagues que l’on déboule à fond au portant, cela
dure 6 à 12 heures à 60 ou 120 milles de la côte… On est passé sans
problème en restant à la barre…
D’autres ont eu des dégâts à la suite de séries d’empannages incontrôlés.
Des San Blas au Nord du Honduras
il faudra probablement remonter une bonne partie au près pour passer au large
des cayes du cap « Grâce à Dieu » c’est une navigation qui se
fait au grand large et dans une zone ou des tempêtes tropicales ou cyclones
peuvent se générer sur place sans prévenir, en mer des Caraïbes,
en fin de saison. Attendez donc vraiment au moins la
deuxième quinzaine de novembre pour partir.
L’autre solution est de viser l’île colombienne de la Providence
et remonter ensuite entre les
cays « voile et moteur » jusqu’à pouvoir à nouveau mettre le
cap à l’Ouest.
Des escales sur les Bays islands
(Honduras) seront sympathiques et permettront éventuellement de trouver
refuge à l’approche des Northers qui commencent à
se faire sentir à cet endroit et à l’époque ou vous y serez (Voir sur le site de Banik l’article sur la météo
que nous y avons rencontré)…
Si vous êtes là, ce serait dommage
de ne pas entrer dans le lac Isabelle au Guatemala pour laisser le bateau
quelques jours dans une marina bien gardée et partir dans les terres visiter
les cités mayas (notamment Tikal) ou les marchés typiques des villages en
bordure du lac Atitlan.
Le Belize ne pose pas de difficultés,
il y a des abris partout… Ne pas naviguer de nuit à l’intérieur de la
barrière de corail à moins d’être
dans les grands chenaux et de suivre en permanence sa position au GPS.
Nous avons renoncé, avec regret, à
remonter la côte Sud de Cuba (la plus intéressante en voilier) contre un
alizé puissant au mois de mars. Nous sommes remontés vers la Havane puis les
Bahamas d’où nous sommes rentrés en France. Il me semble qu’il sera plus
facile de retourner vers l’Est, par saut de puce à travers les Bahamas qui
offrent pleins de mouillages. L’option
la plus rapide avec un bateau qui remonte bien au près est de partir au large
sur de longs bords en jouant sur les rotations de l’alizé qui oscille
entre le SE et le NE.
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