Réponses aux questions:

 

 

Un renfort en stratifié de fibres et de résine polyester ...

Je viens de réaliser que vous aviez construit votre premier bateau en sandwich polyester et que vous auriez donc un avis pertinent sur le problème suivant que je me permets de vous soumettre : 

Je voudrais fixer par stratification par l'intérieur la moitié de mon capot de baille à mouillage pour installer dessus un guindeaux. 
1-Mettre une couche de mat sur, ou plutôt sous, toute la partie restante du capot, pour faire une couche d'accroche sans la faire descendre le long de la coque. 
2-Stratifier avec du roving un raidisseur sous l'arrière du triangle. Dois-je le solidariser à la coque avec du tissus ? 
3-Stratifier coque-capot-coque toujours avec du roving. Bien sur les congés sont prévus en choucroute. 

Que pensez vous de l'ordre des matériaux, mat puis roving ? Quel poids pour le mat et le roving (350 ?) ? Que pensez vous de la résistance ? Merci d'avance. Cordialement 

Pierre Yves Marzin.

 

C'est très difficile de donner des conseils sans voir les choses. Ce qui est certain:

Toujours commencer avec du mat pour l'accrochage
continuer avec du roving et mettre du mat entre chaque couche de roving. 
Le tissus fin est plus facile à imprégner ce qui veut dire que l'on réalise un meilleur boulot, mais il faut mettre plus de couches... Le 350 gr est en effet un bon compromis.

Un raidisseur qui déborde la largeur initiale du capot me semble indispensable.  Pour réaliser un sandwich qui donne une excellente rigidité au pont, vous pouvez aussi insérer une épaisseur (du 15 ou 20 mm) de contreplaqué marine entre deux épaisseurs de stratifié composés au minimum d'un mat - roving - mat.
Si le bouge du pont est important, il faut disposer des carrés (environ 10 cm de coté) cote à cote. Ils épouseront naturellement la courbure.
Pour réaliser le sandwich: Commencer par du stratifié (minimum : mat, roving, mat), puis le CP, puis finir par le stratifié... 

Il faut utiliser du contreplaqué à la place de la mousse qui est mise habituellement dans les ponts en sandwich, cela permet ne pouvoir boulonner et de serrer fortement ensuite le guindeau à travers le pont. 

De cette manière le guindeau sera inarrachable mais vous savez  sûrement que l'on ne laisse pas un mouillage sous tension sur le guindeau. Il faut toujours faire un tour mort avec la chaîne sur la bitte située judicieusement entre le davier et le guindeau.

 

Retour à la liste de questions

 

Retour sur   www.banik.org