Réponses aux
questions:
Tirant
d'eau:
Le voilier de Jean François Lecarpentier
a un grand tirant d'eau : "D'après votre expérience lors
de vos voyages et des lieux explorés, un tirant d'eau important (2 m) vous
parait-il très handicapant? Ce tirant d'eau important vous aurait empêcher d'accéder
à certains mouillages souvent / de temps en temps / ou très rarement?
Bonne année
à tous
Tous les tirants d'eau trouvent à un moment ou
à un autre le fond qui remonte et qui arrête le bateau. Pour certains c'est à
5 mètres de la plage d'autres à 50 mètres... quelle importance... Celui qui
s'arrête loin s'équipe d'une bonne annexe avec un bon moteur... celui qui
vient tout près de la plage profite bien des moustiques... Celui qui a un
grand tirant d'eau a normalement un voilier plus raide et plus confortable au près
serré....l'autre sera sûrement plus stable et glissera sur les déferlantes au
portant dans le gros temps ??!!??
C'est vrai qu'avec notre 1.20 m de tirant d'eau,
dérive relevée, nous avons pu aller dans certains trous à cyclone inaccessibles aux autres bateaux...
(Comme à Tyrell bay sur l'île de Carriacou aux
Grenadines où nous avons résisté sans dommage au cyclone Emily)
C'est vrai que certains qui
calent encore moins vont se poser sur la plage...
C'est vrai que nous sommes souvent aller dans des
petits coins réservés aux faibles tirant d'eau... et si on devait choisir un
autre bateau ce serait ABSOLUMENT un voilier à tirant d'eau variable... Ça m'énerverai
de voir des voiliers occuper un super petit coin inaccessible pour moi....
et c'est souvent le cas dans les zones tropicales ...presque jamais en Méditerranée...
Notre petit tirant d'eau
nous a permis de mouiller sous le vent de l'île Rousse (Var)
pour étaler un coup de SE qui est monté rapidement avec ce
ciel blanc. Abri précaire mais que nous avons tenu quelques
heures le temps de reprendre des forces. Il faut s'approcher
très près grâce au faible tirant d'eau dans la zone
abritée à droite de la photo.
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Notre compromis
: Un dériveur lesté
=> une petite quille de 50 cm de haut en cas de problèmes avec la dérive
... (en fait hors le près serré on ne se sert pas de la dérive... il nous est
souvent arrivé d'abattre de 20° le bateau gîte moins va plus vite et on ne
met pas la dérive) On peut s'échouer en se posant sur la quille (semelle
en acier épaisseur 15 mm) sans risque pour la coque plus fine.
Voir notre article sur le
sujet.
Si vous possédez déjà votre bateau et qu'il
vous convient pour des tas d'autres raisons... vous supporterez facilement son
fort tirant d'eau... Certains que je connais (voilier acier) ont coupé leur
quille pour en faire un dériveur... Je pense que la somme de travail ne vaut
pas les 60 cm gagné... Par contre si vous devez acquérir ou construire un
bateau, je conseille sans hésitation de choisir un dériveur lesté...
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