Les aménagements de Banik:

 

Quand nous réfléchissions à la conception de Banik, ça remonte à plus de 20 ans de cela, nous avions imaginé un aménagement adapté à la navigation dans les pays froids. Il y avait la mode des "Damiens" et surtout, comme nous naviguions en toute saison en Mer du Nord (on est immatriculé à Dunkerque), nous connaissions et redoutions  le froid en mer.
Le résultat est un bateau assez cloisonné pour délimiter une "zone navigation"  qui doit pouvoir encaisser l'humidité et une "zone vie" que l'on chauffe et que l'on préserve des bottes et des cirés. Il y a donc une grande cloison au milieu du bateau au niveau de sa plus grande largeur. Quand on ferme la porte de cette cloison au niveau de la coursive tribord on isole les deux parties.

En arrière, la descente donne dans un "hall" qui distribue l'accès au cabinet de toilette, aux cabines fermées par une porte, à la table à carte, au moteur central.
Dans la "zone vie" on se fait à manger et on dort au chaud et au sec.

On a conçu, on a construit... Et depuis on navigue toujours sous les tropiques...

 

Nous vous proposons une visite de Banik à partir de la descente jusque dans la cabine avant.
Pour vous fixer un peu les idées, voici un vieux plan qui vous servira de guide.

 

La descente est assez raide mais deux solides mains courantes permettent de se tenir fermement.

Sous les marches on range un tas de choses comme les manivelles de winch, le coffret de fusées, le rouleau de pêche, la boite de voilerie, les pinoches, la corne de brume, les moufles fourrées...

   
Quand on a descendu les marches on est dans une sorte de "hall" avec des portes à droite et à gauche.
On est dans la "zone de navigation".

En face de soi un petit banc bien pratique pour se reposer un moment en restant en ciré à l'intérieur ou pour s'asseoir le temps d'enlever ses bottes.

Le banc s'appuie sur une cloison  derrière laquelle se trouve le local technique et le moteur diesel facilement accessible car tout ça se démonte.

 

   

Quand on regarde vers bâbord, il y a deux portes.
L'une est à clins car elle mène au cabinet de toilette et l'aération est importante.
L'autre est pleine et  ferme la cabine arrière dite "cabine de Nathalie". C'est là que nous allons entrer maintenant.
   
Une couchette double se glisse sous le banc du cockpit. Il n'y a pas beaucoup de hauteur, mais les dimensions sont raisonnables : 2 mètres par 1,20 mètre

En tête de lit, un petit meuble offre un bon volume de rangement que complète une grande penderie attenante.

Derrière la porte une longue glace permet de se voir en pied.

   
Le petit hublot de coque au dessus de la coiffeuse apporte de l'air et de la lumière jusqu'aux oreillers.

La tète de lit est un endroit agréable pour lire en mer, bien calé en travers dans la largeur de la couchette.

   
 

Maintenant que les jeunes ont pris leur indépendance, nous avons beaucoup de place à bord.

Comme nous occupons principalement la cabine avant,  "la cabine de Nathalie" pourra à l'occasion recevoir un couple d'amis qui souhaiteraient nous rejoindre pour quelques semaines ou une traversée océanique.

   
   

On ressort de la cabine bâbord pour traverser le hall vers la porte en face qui ferme la cabine tribord, dite : "cabine de Gibé".
   
En passant devant la descente on jette un petit coup d'œil dehors pour vérifier qu'Anik est toujours bien installée dans le hamac suspendu au portique au-dessus de l'eau.

Remarquez de chaque coté les hublots ouvrants qui complètent l'aération des deux cabines latérales.

   

La cabine tribord est bien éclairée par un hublot sur le roof. Elle est bien aérée aussi grâce au hublot de coque à ouverture réglable qui laisse entrer l'air frais prés de  l'oreiller.
Attention: Ne pas oublier de le fermer en navigation.

   
Cette cabine possède une couchette simple de 90 cm de large par 2 mètres de long.

6 grands tiroirs permettent de ranger convenablement tous les effets personnels.

A la tête de la couchette se dresse une  penderie spacieuse.

   
La cloison qui sépare la "cabine de Gibé" de la descente est équipée d'un plateau rabattable.
   

Une fois ouvert ce plan de travail s'avère bien pratique pour écrire, dessiner, ou pianoter sur un ordinateur.

C'est une cabine fort agréable pour une personne seule.

   
En ressortant de la cabine tribord, si on a la chance que la porte des toilettes soit ouverte, on profite d'une vue agréable sur le wc Lavac.

C'était la guerre avec les enfants quand ils étaient jeunes pour qu'ils ferment cette porte quand ils utilisaient l'engin.

On rentre dans le wc et on tourne à droite. Derrière une deuxième porte se trouve le cabinet de toilette avec un bac de douche comme plancher.  C'est là qu'on vient accrocher les cirés dégoulinants de neige fondue avant de les ranger secs dans le placard spécial (qui se trouve ailleurs).

   

Le coin lavabo est bien clair.

On remplit la grande vasque émaillée en ouvrant le robinet qui est connecté à la pompe électrique qui met l'eau sous pression.
Le bec verseur est extensible et peut servir de douchette.

 

   
Retraversons le hall pour se diriger vers l'avant. Au passage on remarque (à gauche de la photo) le cadran moteur visible du cockpit et un haut parleur.

A droite nous parvenons à la table à carte

   
A la table à carte, nous trouvons de gauche à droite et de bas en haut :
  • Un sondeur à éclat (et oui ça existe encore)
  • Un autoradio lecteur de CD
  • Une paire de lunette de clown avec de gros yeux blanc et un nez rouge posé sur...
  • Un écran radar avec son cache
  • Un haut parleur pour la VHF.
  • Une lampe sur flexible.
  • Une VHF fixe avec son micro
  • Un GPS fixe
  • Une série de prises allume cigare
  • Un récepteur radio BLU pour la météo.
  • Un baromètre enregistreur.
   
Rien d'extraordinaire donc comme équipement devant  la table à carte . mais il y a  tout ce qu'il faut pour naviguer sereinement.

Le plan de travail est de dimension "plus que grand aigle" ce qui est bien pratique pour déplier les cartes et avoir aussi la place d'ouvrir des livres ou d'installer le micro ordinateur.

Quand Jean-Baptiste bricole, Il utilise toujours  la table à carte qui se transforme alors en établi. Aie aie aie...

   

On continue d'avancer vers l'avant.
C'est à cet endroit (près du petit meuble à tiroir) que se trouverait normalement la porte séparant la "zone vie" de la "zone de navigation".

Pour le moment la porte est virtuelle et ça nous convient bien.

   

On passe devant le tableau électrique et ses cadrans.
On peut donc surveiller en permanence l'état des batteries. Mais sous les tropiques avec les panneaux solaires, on est tranquille de ce coté là.
   
Quand on rentre dans l'a "zone vie", on a tout de suite à tribord ce qui est marqué sur le plan "couchette de quart". C'est à dire, dans notre esprit, couchette de celui qui n'est plus de quart et qui vient rependre des forces au chaud et au sec.

La couchette de quart existe toujours, mais maintenant les pieds doivent se glisser sous un meuble qui abrite un ordinateur de bureau.
Il faut bien que nous continuions à travailler pour rédiger les cahiers de voyages auxquels vous pouvez vous abonner pour nous aider à financer le tour du monde.

   
Au même niveau, à bâbord, une grande cuisine avec un double évier. C'est important la cuisine à bord de Banik.

Le plan de travail est recouvert d'un stratifié bien pratique pour l'entretien,
un hublot rond s'ouvre au dessus du réchaud pour évacuer les vapeurs de cuisine.
A l'évier: 4 robinets : Eau de mer, eau douce potable, eau douce de rinçage, savon liquide.
Le réchaud et le four fonctionnent au gaz.

   

Entre le réfrigérateur, à gaz aussi, et le réchaud on a placé une colonne de tiroirs (cachée sur la photo)...

Tiroirs à couverts, tiroirs à ustensiles de cuisine, tiroirs ajourés pour ranger les fruits et légumes...

Début 2006, nous installons un frigo électrique pour doubler celui qui fonctionne au gaz. Nous augmentons ainsi notre autonomie.

   
Le carré, par contre, est un peu trop petit depuis qu'on l'a coupé en deux pour faire la cabine avant. On y mange tout de même à 4 personnes sans problème. Quand on est 6 personnes on utilise une rallonge de table.

Voici le coté bâbord,

   
Voici le coté tribord.
   
La demi coque qui décore la cloison du carré a été construite par Francis, le papa d'Anik. Elle représente le vaisseau de guerre Prins Willem qui naviguait en 1650. Nous emmenons ainsi, de belle façon, un peu de la famille avec nous

A tribord on baisse l'abattant de  table pour accéder à la cabine avant.

   

Cette cabine, qui n'existait pas à l'origine, a été ajoutée quand les enfants, devenus adolescents ont voulus être séparés. Les deux cabines arrières ne furent alors plus suffisantes.

Nous y avons gagné un plus grand lit, bien aéré par deux capots de pont.

   
Cette cabine parait petite à première vue mais les rangements ne manquent pas non plus: Equipets, penderie...

Sous la grande couchette double nous avons un énorme volume pour ranger une grand voile et un foc de rechange, des cordages, un stock de pharmacie,  les sacs de voyages, les chaussures de montagnes, les guêtres et les crampons...

 

 

Les caractéristiques techniques de Banik :

Retour à    Cap Sur...

 

cliquez pour accéder  à la page d'accueil du site :    www.banik.org