Passe de Teavapiti:  île Raïatea en Polynésie française.

La passe de Teavapiti permet aux ferry et petits cargos de rejoindre le petit port de Uturoa un peu plus au Nord. Il n'y a donc pas de contre indication pour un petit voilier. A Uturoa il y a un quai où on peut aborder pour faire le gasoil, l'eau et toutes les courses d'avitaillement au supermarché. En continuant à faire le tour de l'Île par le Nord, on accède facilement au CNI Chantier Naval des îles sous le vent, où Banik est restés à terre sans problème durant un an.

 

 


Vue panoramique de l'île de Raïatea en venant de l'Est, par exemple de l'île de Huahine qui se trouve à une vingtaine de milles. La passe de Teavapiti se situe tout à fait à droite de la photo. Vous la placerez mieux avec la photo suivante.

 


Vue de loin c'est difficile de repérer une passe. Vous pouvez vous baser sur la configuration générale de la cote et viser la flèche N°1 (les numéros restent les mêmes d'une image à l'autre et indiquent donc toujours la même chose). Votre GPS vous indiquera aussi la route à suivre pour vous placer devant l'entrée de la passe au point de route : 16°44,6'S - 151°25,1'W. Le Mont Tapioi haut de 305 mètres avec son sommet tout plat à l'extrémité Nord de Raïatea est assez remarquable. Il porte des antennes et peut être un objectif de promenade à partir de Uturoa.

 


Vue des deux îles soeurs Raiatea ( à gauche de la photo) et Tahaa (la flèche N°3). Entre les deux îles on aperçoit un motu (flèche N°2) qui est dans le lagon unique qui entoure les deux îles.

 


La passe est maintenant bien visible entre l'îlot Taoru (flèche N°4) et le motu Ofetaro qui borde le récif (flèche N°6).
A peine visible sur la photo mais normalement bien remarquable, une grosse bouée flottante rouge (flèche N°5) est située un bon 500 mètres en avant de l'îlot.  Elle est placée en pleine eau (8 à 10 mètres de profondeur), elle est donc très franche pour un voilier et peut être rasée. De nuit son feu est isophase rouge 4 secondes. A environ 180 mètres de cette bouée flottante rouge, une bouée flottante verte lui fait face et marque l'entrée de la passe et l'extrémité des brisants. Celle là il ne vaut mieux pas la raser. De nuit elle est isophase verte 4 secondes.

 


Une fois passée la bouée verte flottante, on laisse sur tribord en entrant une balise verte (flèche N°7) portant un cône pointe en haut. Cette fois on est bien à l'intérieur de la passe. Le jour ou nous sommes entrés à la voile avec un petit vent de SE, il faisait grand beau temps. Par fort vent et houle de SE, les rouleaux peuvent devenir très impressionnants. Mais dans la passe il y a du fond  (de 15 à 50 mètres) et en principe elle se pratique par tout temps... Il suffit de bien viser. Après cette balise verte il y en a encore une du même genre à passer et on est dans le lagon.

 


Nous sommes toujours dans la passe, coté bâbord en entrant, une balise rouge portant une marque cylindrique signale les hauts fonds qui débordent l'îlot Taoru.
Si la nuit va bientôt tomber et que vous ne souhaitez pas poursuivre sans clarté dans le lagon, il est possible de trouver une zone de mouillage sans trop de profondeur (5 à 7 mètres) en contournant largement cette balise rouge pour venir sous le vent de l'îlot. On peut approcher assez près de la plage ce qui procure un abri par rapport au vent et il est facile d'y débarquer à la nage pour ramasser une ou deux noix de coco.

 


Visible de très loin du large, les deux grands poteaux blanc à bandes rouges forment l'alignement à suivre au 269° vrai pour prendre la passe dans les meilleures conditions. A droite de la photo le petit village de Atitautu.

Note: On peut tout à fait entrer dans le lagon en passant par l'autre coté (coté Sud de l'ile Taoru). Le chenal est profond mais il n'est pas balisé. Il faut donc le pratiquer dans de bonnes conditions de visibilité de la couleur de l'eau.

 

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