Les gros bateaux (en fait de petits cargos) mouillent
au Nord des deux bouées ou il y a plus de profondeur.
Le haut fond (marqué récif sur notre plan) dans le Sud de la baie, est sans doute plus
étendu que ce qui apparaît sur le dessin. Faites attention, on a touché
en descendant en fin d'après midi du Nord de l'île et en allant rejoindre les bateaux au
mouillage devant le chantier là où nous avons
dessiné une ancre. N'hésitez pas à bien arrondir.
Au Nord de la baie il y a un trou à cyclone efficace.
Cela donne un intérêt supplémentaire à la baie. Si vous êtes dans le
coin, nous vous
invitons à faire comme nous lors de notre premier passage en 1992 : Aller en
reconnaissance avec votre bateau pour vous rendre compte comment c'est
fait. S'il faut y aller en catastrophe un jour, il vaut mieux avoir
déjà vu à quoi ça ressemble. L'entrée est facile à repérer.
Il y a une première partie, profonde de 4 mètres mais à l'arrivée d'un
cyclone, ce petit espace est rapidement sur-encombré. Dans la deuxième
partie on est vraiment bien, il y a de la place et c'est très protégé. le
seul inconvénient est qu'il y a un seuil d'une profondeur d'environ 1,40
mètre à marée haute, à franchir. BaniK cale 1,20 mètre et nous avons touché à marée basse. Un bon
coup de moteur nous a permis de passer en force. Cependant le tirant
d'eau maximum envisageable semble être 1,50 mètre. C'est un intérêt important du dériveur
lesté. Pour ceux qui veulent tenter, il faut serrer le coté
W de la passe, presque à toucher les palétuviers.
C'est à cet endroit que nous avons trouvé refuge le 13
juillet 2005 lors du passage du cyclone Emily, 13 ans après notre première
visite à Cariacou. Nous racontons dans
les Cahiers de Voyages
de Banik, comment nous avons vécu une nuit dans le trou à cyclone de
Tyrrell bay.
Lire comment on
s'est préparé pour encaisser le monstre
Lors d'un autre passage en 1997 Dominique (un français)
était déjà à Cariacou, dans le Sud de la baie. En 2005 nous avons retrouvé
ce sympathique personnage. Il a installé son atelier sur un trimaran appelé
Sea Rose. Dominique travaille remarquablement l'aluminium
et l'inox. Il fabrique des portiques, des annexes en alu, et répare les
petits bobos sur les bateaux de passage y compris les biminis, les tauds et les voiles.
Dominique en VHF sur le 16 ou par téléphone (473) 407
11 51
Dominique dans son atelier flottant.
Dites que vous venez de la part de Banik, vous aurez le meilleur accueil de
sa part.
A
l'époque (1997), il y avait aussi Uwe, un grand allemand un peu froid,
qui est un excellent mécanicien. Sa femme Yuta est très gentille et
compense la bougonnerie du mari.
En 2005, nous ne l'avons pas rencontré mais il parait qu'il a meilleur
caractère
Leur fax (473) 443 81 78 . Cela peut
être très utile.
|
Il y a un ou deux petits super-marchés sans prétention sur
le bord de la
route... Le village de Lesterre est seulement à un kilomètre mais les
épiceries ne sont pas plus grandes.
On trouve beaucoup d'alcool de diverses marques à des prix défiant toute
concurrence. Certains disent que c'est de l'alcool de contrebande. C'est
vrai que le trafic est une activité historique entre les îles. En tous
cas, le bateau des gardes-côtes basé à Saint George sur l'île de Grenade
s'appelle Tyrrel Bay ... N'est ce pas une preuve d'honorabilité du
lieu ? |
Le long de la route il y a des petits restos typiques.
Nous avons mangé, un soir, un petit boudin créole dans un lolo dans le Sud
de la baie. Une autre fois nous avons choisi un poulet grillé et des
crudités. Ce n'était pas très cher et on en a eu pour notre argent. Le
coté sympa c'est de manger sur la terrasse face à la mer, servis par une
doudou haute en couleur.