Le Lac Isabelle :

Le rio Dulce communique avec le lac Isabelle. Sur les bords du lac : les villages indiens, les cascades d'eau chaude, les abris tous temps, les points de départ vers les excursions terrestres (cités mayas, lacs et volcans intérieurs ...)

 

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Nous naviguons sur le lac Isabelle...

Extraits de notre livre  "Car la mer est notre jardin". A découvrir sur le CDRom de Banik

.../...   Quels changements avec la mer ! Naviguer sur le lac Isabelle nous procurera des sensations nouvelles : pas de gîte, plus de calculs savants pour estimer notre position. Un zéphyr nous pousse doucement quand nous ne sommes pas au moteur. C'est vraiment la tranquillité

Quand on veut stopper le soir, il suffit de se rapprocher de la berge et de jeter l'ancre. Notre jardin devient alors au fil des haltes, foret tropicale, village indien, pâture à vache ou carrefours animés. Le lac nous offre des possibilités nouvelles de découverte, des plaisirs différents inconnus jusqu'alors au programme des îles que nous venons de visiter. /...

Un bonheur simple coule sur nos journées ...

.../...   Les jeunes travaillent leurs devoirs pendant que BANIK fait route tranquillement toute la matinée au moteur vers Fronteras. Il y a une semaine, à l'aller, nous avions repéré sans nous arrêter le petit coin secret du voilier ami MORANO. Nous sommes certains qu'ils sont encore là. Si nous les voyons nous nous arrêterons car nous transportons leur bouteille de gaz qui encombre notre cockpit et qui doit commencer à leur faire défaut. Gagné ! Ils n'ont pas bougé depuis notre passage. Nous jetons l'ancre près d'eux et ils viennent à bord de BANIK prendre des nouvelles et un apéritif. Après le déjeuner, Laurence propose un jeu de balle dans l'eau, Nathalie y prend beaucoup de plaisir pendant que Gibé grée sa planche pour la première fois depuis longtemps. Les Indiens se rassemblent sur le bord du lac et observent ce gars debout sur un flotteur plus plat que leur kayuco et qui tient une voile à la force des bras pour faire avancer l'embarcation. Qu'est ce que les blancs ont encore inventé ? La surface du lac est sans vagues, le vent est constant, pas trop fort, quand Gibé rentre d'un long tour, je m'y mets aussi, les conditions pour continuer d'appendre sont idéales. Plus je tombe, plus je trouve l'eau chaude. Une grosse tortue passe la tète hors de l'eau comme pour m'encourager. Nathalie plonge pour essayer de la suivre, mais elle est bien trop rapide.

Le soleil illumine l'horizon, une journée s'achève, ce fut une journée simple, calme, pendant laquelle on a travaillé, on s'est amusé, on a retrouvé des amis, on a découvert un nouveau mouillage et on est heureux le soir quand on se couche... / ...

 

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