Bien sur tout se paye en Francs Pacifique.
Avant c'était assez compliqué pour s'en procurer. Maintenant
quelques magasins acceptent la carte bleue et peuvent aussi
dépanner le navigateur qui arrive, moyennant une petite
commission.
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Le cargo (ici on l'appelle la
goélette) ne vient de Tahiti que toutes les
3 semaines. Les magasins sont alors à peu près fournis en
produits frais pendant une demi journée. Tout le monde se
précipite et fait des stocks. Bien souvent les marchandises sont
réservées. L'approvisionnement est donc difficile et très cher quand on
arrive d'Amérique latine. Mais on trouve tous les produits de
base.
Un petit avion fait la liaison deux fois
par semaine avec Tahiti mais ne transporte que des passagers et
des petits paquets. |
On peut faire le plein d'eau on rejoignant
avec le bateau un petit quai situé au Nord de la baie. Il faut
juste payer à la mairie l'équivalent de 4 € pour
1000 litres qu'on peut prendre en plusieurs fois.
Les bouteilles de gaz ont la même tête et
le même filetage que nos 13 kilos française (elle sont cependant
plus hautes de 4 cm quand le robinet est ouvert, attention dans
les compartiments prévus trop justes). 25 € la consigne et
21 € la recharge.
On fini par trouver de l'essence et du
gasoil auprès des habitants qui ont tous des 4x4 et des moteurs
hors bord, ou bien auprès de certains magasins, ou bien au
déchargement de la goélette s'ils en ont de trop, ou bien dans 3
semaines au retour de la goélette s'ils n'en avaient pas et que
vous avez pensé à lui en avait commander...
Le téléphone est très cher. 13 € pour une
carte qui fonctionne environ 10 minutes quand on appelle la
métropole dans les cabines publiques.
Mais on peut se faire
rappeler: De France faire 00 689 puis le n° de la cabine.
L'infirmerie est ouverte tous les jours.
Hervé, l'infirmier est fort sympathique et connaît bien son
boulot. Ses prestations (pour les petits maux) et les
médicaments sont gratuits.
Partout dans les jardins il y a des
bananiers, des pamplemousses, des oranges des mangues, des
liches, des fruits de la passion et de l'arbre à pain, des
papayes... Personne ne songe donc à en faire commerce. Ça ne
facilite pas l'approvisionnement des voyageurs... Mais les gens
sont très hospitaliers et généreux. Ils proposent souvent de les
accompagner dans leur jardin pour y cueillir quelques fruits. Ça
demande juste de la part du voyageur d'être ouvert vers les
autres, d'engager la conversation avec les gens qui habitent
ici, de s'intéresser à leurs habitudes à leur manière de
vivre. Ici on ne s'approvisionne pas en sortant des billets de
banque mais en étant aimable. Pour certain c'est plus difficile.
Le poisson péché dans le lagon n'est pas
consommable. Certains diront que "le chirurgien avec les
nageoires oranges est comestible". D'autres diront "si le poisson
ne fait pas plus de 15 cm il est bon" etc...
Ce qui est vrai à
un moment ne l'est plus ensuite ou ailleurs... Il faut donc
considérer que tous les poissons du lagon sont infectés par la ciguatera. Pour avoir du poisson comestible il faut se
rapprocher des pêcheurs qui vont au large ou les accompagner ou
y aller seul avec votre bateau. Le lagon est assez ouvert et les
thonidés y pénètrent souvent : La pêche à la traîne marche quand
on se ballade entre les îles.
Il n'y a pas de connexion Internet
utilisable (fiable et pas trop lente) ce qui nous a beaucoup
perturbé pour mettre à jour le site et assurer l'envoi des
Cahiers de
Voyage de Banik.