Malapascua Philippines :

 

Vous vous souvenez tous de cet énorme typhon qui est passé en novembre 2013 sur les Philippines. Le typhon Yolanda a ravagé les iles de Leyte, Samar et la région des Visayas. Nous en étions loin, heureusement et ce n'est que deux mois plus tard que nous avons approché ces lieux. La population avait pansé beaucoup de plaies, s'était déjà remise courageusement au travail et nous avons été accueilli  avec des sourires et beaucoup de gentillesse comme si le ciel ne leur était jamais tombé sur la tète.

 

Arrivée à Malapascua au Nord de Cebu:

Nous sommes arrivés à Malapascua de nuit en venant du NW. Nous avons cherché vainement les deux éclats du grand phare qui porte normalement à 18 milles. Nous pouvions ( et ça nous faisait vraiment plaisir) faire route à  la voile car le vent fort de secteur Est avait pris du Nord en faiblissant. Le courant de jusant nous facilitait les choses et la mer restait relativement plate. La zone de mer entre Malapascua et Cebu peut être fortement agitée quand le vent souffle contre le courant qui peut atteindre plus de 3 noeuds. Voir les détails sur la carte ci dessous. En fait nous avons repéré le phare quand nous en étions plus qu'à 3 - 4 milles. Il n'avait pas encore retrouvé toute sa puissance... économie d'énergie après le typhon ???

  Le point jaune est l'emplacement du phare.

Nous avons mouillé au NW de l'île à l'emplacement du point blanc, aux coordonnées suivantes:
11°20,45'N
124°06,65'E
fond de sable de bonne tenue, sans patate de corail qui coince la chaine en créant du bruit et des rappels désagréables. Il y a un petit village sympa.

Le village principal occupe tout le Sud. Attention on ne peut pas mouiller proche de la plage à cet endroit. On y trouve des petits hôtels et restaurants, des clubs de plongée.

 

 

Le phare de Malapascua émet un signal lumineux assez original...

 

De loin l'île ne semble pas ravagée, mais lorsque nous nous approchons, JB n'en croit pas ses yeux, ce ne sont pas les palmes des cocotiers qui se sont envolées, ce sont les troncs qui se sont cassés en deux.

 

Il y a deux mois ici c'était un cataclysme, Les gens ont déjà bien nettoyé et réparé l'essentiel.

 
     
Cette grosse banka a eu la coque percée et ses superstructures arrachées.

Ici le contreplaqué est roi quelque soit la taille des bateaux. C'est facile et pas cher pour réparer

Voir la lettre de Banik n° 95

 

     

 

La vie reprend toujours de toute façon:

Le poisson est, avec le riz, la base de la nourriture des philippins dans les îles. Un des seuls moyens de le conserver est de le sécher. Comme on fait sécher le linge qui a été lavé avec l'eau saumâtre du puits.
Le fumet de poisson n'est pas trop dérangeant, mais nous aurions sans doute mis les vêtements à sécher un peu plus loin.

Une des distractions favorites des habitants est le combat de coqs. Les bêtes sont entrainées dur pour gagner mais leur propriétaire semblent les aimer, ils les bichonnent et les caressent. Nous n'avons pas vu de combats à mort comme en Amérique du Sud. Ce qui ne veut pas dire que ça n'existe pas.

 
     
  Comme dans tous les pays du monde, les gosses aiment jouer et se chamailler sur la plage.

Avant d'aller jouer il faut cependant prendre sa part de travail pour la famille. Pour celui ci c'est le ravitaillement en eau saumâtre à partir du puits creusé à 10 mètres de profondeur.

 

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