Les cocos :
On la trouve partout sous
les tropiques. C'est le fruit magique, on peut en faire une
multitude de choses, c'est comme avec le cochon chez nous.
Quand on ne peut pas la ramasser soi même, on demande, et bien
souvent on nous la donne, comme en Polynésie ou aux San Blas. Mais
lorsqu'on arrive de France, on est peu habitué à ce fruit qu'on ne
trouve pas souvent dans nos jardins. Voici donc quelques
informations qui vous aideront au début, quand on ne sait pas trop
par quel bout la prendre.
Les cocos ça pousse dans
un cocotier.
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1- On
aperçoit les fleurs en haut des cocotiers Certaines
ont bourgeonné et forment des boules de la taille
d'un cochonnet.
2- Quelques
semaines plus tard, les bourgeons ont pris la forme
des futures noix de coco.
3- Les
noix vont grossir, la tige qui portait les fleurs
s'est courbée vers le bas sous le poids des cocos.
Celles ci sont encore vertes.
4- Les
cocos sont suspendues à leur tige sous la touffe de
palmes en haut du tronc qui culmine à 2 mètres ou à
plus de 20 mètres... Dans le bas de la touffe sont
les cocos les plus anciennes, donc les plus grosses
et les plus matures. Elles ont souvent une teinte
jaune ou orangée. Plus on monte dans l'arbre plus on
se rapproche des jeunes pousses. Revenir en arrière dans les photos 4, 3, 2, 1... |
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Brève description
pour qu'on se comprenne bien :
La
coco, le fruit entier qui tombe
tout seul de l'arbre se présente comme sur la photo
ci contre.
L'extérieur
est lisse de couleur grise, marron, parfois
tachetée. Quand on la secoue on doit entendre l'eau
qui clapote à l'intérieur sinon ce n'est pas la
peine de la ramasser.
La coco est encore entière. On distingue alors d'un coté la marque
en forme de trou à l'endroit de l'ancienne fixation de
la tige.L'extérieur de
la coco est une bourre fibreuse qui enveloppe la
noix. Il faut retirer la bourre pour obtenir la noix. En France ce
sont les noix déjà débourrées que l'on trouve dans les magasins.
La noix débourrée présente du coté tige
trois yeux qui sont 3 points plus faibles dans sa coquille. C'est en
perçant ces yeux qu'on peut extraire l'eau
de coco avant d'ouvrir la noix si on souhaite la récupérer pour une
recette comme dans le punch coco par exemple
Il y a la pulpe blanche qui tapisse
l'intérieur de la noix de coco. C'est ce qui est excellent à manger,
juteux, gras, bien calorique...
Le lait de coco est le jus que l'on
extrait de la pulpe que l'on presse après l'avoir râpée.
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La coco entière telle qu'on la
ramasse par terre.
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Les 3 yeux de
la noix de
coco, faciles à percer avec
un tourne vis ou une petite
chignole quand je suis à bord.
La pulpe à
l'intérieur de la noix. |
A quel stade on peut
la manger ?
- Coco verte. Il faut aller la
cueillir en haut du cocotier pour boire l'eau de coco. Dans la coco verte, la pulpe est
tendre et de faible épaisseur, c'est presque une crème.
- Coco orangée: Il faut aussi aller la cueillir. L'eau
de coco, qui est toujours stérile dans une noix en bon
état, est un peu pétillante et sucrée. C'est à ce stade que
nous la préférons. La pulpe est un peu plus consistante et plus
épaisse que dans les cocos vertes. Cueillir une coco qui est
bien à l'ombre pour que l'eau ne soit pas tiède.
- Coco marron elle tombe toute seule. La pulpe
est bien ferme et a une épaisseur de l'ordre d'un centimètre.
- Coco germée. Il n'y a plus d'eau dans la noix.
La chair s'est transformée en une espèce de mousse que l'on peut
manger à la cuillère. C'est la barbe à papa locale.
- Le sommet du cocotier ou
le milieu d'un
très jeune arbre donne le fameux cœur de
palmier.
La coco germée
:
Des racines ainsi que quelques feuilles poussent
hors de la bourre. |
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Comment on fait pour
attraper ce qui se consomme ?
Quand c'est pour
boire :
On choisit la coque
verte ou orangée. On la coupe à la machette coté tête
(opposé au coté tige). C'est de ce coté que la noix est le plus
près de l'extérieur de la bourre. Attention aux doigts
!!!
Dégager la bourre
autour de la tête à l'aide de quelques coup de machette bien
coupante. Il faut
arriver à retirer la bourre jusqu'à venir à fleur de la noix dure
qui est à l'intérieur. Un coup de machette précis et ferme décalotte
la noix. juste à son extrémité. On taille un rond dans la pulpe
avec la pointe de la machette et on boit directement au fruit.
Avec une paille c'est plus classe !
Quand c'est pour la manger.
On choisit alors une noix plus mature. L'idéal est quand la noix
de coco vient de
tomber. Il faut d'abord enlever la bourre. Opération ardue et
dangereuse avec une pique, un tourne vis ou une machette,
Ça
devient très simple avec une pointe de pioche ou de bâton en
bois dur, bien fixé au sol.
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1- Tenir
fermement la coco à deux mains.
2- Taper
pour embrocher la coco sur la pointe de la pioche. Il
faut piquer du coté de la tige, là où il y a le plus
de bourre. Il faut
prendre juste l'épaisseur de la bourre dans la
pointe qui traverse la fibre sans toucher la noix
qu'il ne faut pas endommager.
3- Créer
un mouvement tournant pour arracher la bourre.
4- Quand
on a l'habitude, toute la bourre est par terre en 4
ou 5 mouvements et il ne reste dans les mains que la
noix qu'il faut encore débarrasser des dernières
fibres. |
Ensuite il faut couper la coco débourrée
en deux.
Si vous souhaitez récupérer toute l'eau de la coco, il y a une
opération à faire avant : Vous percez au moins deux des yeux
visibles dans la noix et vous faites couler le jus dans une
tasse. Beaucoup de recettes utilisent l'eau de coco et il ne
faut pas la perdre au moment de l'ouvrir.
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Prendre la noix en main.
La placer avec le sens des anciennes fibres
perpendiculairement à la lame. Taper d'un coup sec au milieu de la noix avec le
dos d'une machette ou d'un gros couteau bien lourd. Faire
tourner un peu la noix et recommencer. Ainsi de suite plusieurs
fois, la noix va se fendre progressivement en son milieu.
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Elle ne se fend
pas forcément aux premiers chocs, tournez la un peu
et recommencez.
Si vos coups de lames sont à peu près bien alignés
sur le milieu, la coco se fendra de façon bien
nette.
Les spécialistes la fendent en un coup |
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Glissez la lame
de la machette dans la fente, Exercez un petit
mouvement de levier et la noix s'ouvre découvrant sa
pulpe blanche. Si vous
n'avez pas percé les yeux pour vider l'eau et que
souhaitez la récupérer, Tenez la partie la plus
volumineuse de la noix bien droite en ouvrant le
chapeau. |
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La façon la plus rapide est la plus
courante d'extraire la pulpe est de la râper. On peut bricoler
comme nous le faisions aux Antilles (voir dans la recette du
punch coco). ou bien utiliser l'outil "pro" qui va vite et bien : La
râpe à coco que nous avons découverte et achetée en Polynésie.
La pulpe de noix de coco râpée est la base
de la plupart des recettes. On l'emploie à toutes les sauces si on
peut dire. En pâtisserie, en assaisonnement, dans le pain, pour
accompagner le poisson, pour faire le lait de coco et même le
fameux monoï...
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Pour extraire le lait de coco
rien de plus simple : Il faut juste un tissus solide
et de la poigne.
On met l'équivalent d'un quart à un tiers de la
pulpe d'une coco dans le linge. Il faut ensuite
tordre le linge pour faire gicler le lait entre les
fibres et les doigts. Il faut presser le plus fort
possible pour extraire le maximum de jus.
Ce lait de coco est savoureux
et crémeux à souhait.
Il est possible de presser
deux fois la pulpe si votre poigne n'est pas
suffisante..
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Nous
avons mis en ligne quelques recettes qui utilise la coco:
Remerciements:
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Christelle et
sa soeur Tutana ont été nos charmantes conseillères
techniques pour la rédaction de cet article. Elles nous
ont montré comment utiliser la
râpe à coco et extraire le lait de la pulpe.
(Ces 2
dernières photos
sont de
Christophe Besson qui navigue autour du monde sur IRAVERA)
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