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Premier voyage de l'annexe : On nous prête une remorque de moto qui
est parfaite pour transporter la Banikette.
La quille se loge dans la goulotte des roues.
Des cartons pliés assure une protection des bouchains et de
l'étrave. |
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Banik et la
Banikette se rencontre pour la première fois et font connaissance.
La première chose que je veux vérifier est
qu'elle trouve bien sa place retournée sur le pont avant. C'est à
cet endroit qu'elle sera rangée pendant les traversées, alors qu'on
a installé le régulateur d'allure sur la jupe.
Le reste du temps, le régulateur étant retiré,
l'annexe sera portée sur les bossoirs du portique. |
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Mettre la
Banikette sur le pont : La
Banikette est hissée verticalement, pointe en haut, à l'aide de la
drisse de foc qui revient à un winch en bas du mat. C'est un winch
de 43 et il n'y a aucune difficulté pour la manoeuvre.
On passe l'annexe au dessus les filières, puis on
se saisit de son tableau arrière et on le ramène près du mat en relâchant la
drisse (il faut être deux) . L'avant de la Banikette vient se placer
juste derrière le bas étai. |
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Mettre la
Banikette sur le pont : Les deux pointes arrières de la Banikette se
glissent entre les jambes des balcons de mat. L'annexe est donc
maintenue latéralement.
Il faudra construire un ber en bois pour
caler l'annexe sur le pont de Banik. Pour la fixer, on passera des
sangles sur des fixations en inox déjà soudées au pont. |
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Mettre la
Banikette sur le pont : Ils ont vraiment été fait l'un pour l'autre et ils
vont bien s'entendre.
Quand la Banikette est en place, on peut tourner autour du mat
... Les passavants restent aussi dégagés jusqu'à l'étrave.
Ouf ! les mesures étaient bonnes, tout s'adapte
parfaitement.
Y compris les retours de manoeuvres pour les enrouleurs, les
balancines de tangons etc... |
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Je ne résiste pas à l'envie d'essayer le gréement.
C'est celui de l'ancienne Banikette, mais il n'y a rien à dire, le
mat s'implante parfaitement, on verra ce que ça donnera sur l'eau. |
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Vue du dessus...
On pourra probablement retailler une voile plus
grande.
On remarque qu'il y a encore tous les
planchers et le puit de dérive à construire...
Ce sera l'objet du prochain article... |
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Le ponçage :
Nous profitons d'être au grand air pour réaliser le
fastidieux travail de ponçage.
Pour cela nous utilisons la disqueuse équipée
d'un disque à lamelles (petites lamelles de papier abrasif
superposées) .
Il faut faire attention, ça enlève beaucoup de matière si on
insiste. La stratification que nous avons réalisée n'est pas
surdimensionnée, il faut juste lisser la coque.
Note : Pour poncer, attendre 15 jours que la stratification soit bien dure (plus que
dure, aspect sec à coeur)
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Le ponçage :
Ne pas hésiter à surélever la coque pour éviter
le mal de dos le soir. |
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Le poncage :
Un masque de bonne qualité est indispensable
pour protéger les poumons de la poussière de fibre de verre et
de la résine qui ne se résorbe jamais.
Ceux qui sont sensibles au grattage ont
intérêt à porter des gants et à fermer les poignées de la chemise
par du ruban adhésif.
Si on veut un aspect impeccable, on peut
enduire toute la surface au mastic polyester de carrosserie. Avec de
l'huile de coude, la finition peut être impeccable. |
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Nous n'irons pas
jusque là.
Nous passerons plus tard deux ou trois couches de peinture époxy (il
nous en reste de la coque de Banik) avec un petit ponçage entre
chaque couche. Ca atténuera suffisamment les petits creux qui
restent.
Ca ne fera pas une coque lisse comme un miroir
mais notre principe est de ne pas avoir d'équipement trop
"luxueux" pour éviter la tentation. |
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